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L'assurance de prêt immobilier DC/PTIA

12/05/2021

Lors de la souscription d'un prêt immobilier, la première garantie obligatoire à souscrire est l'assurance qui vous protège en cas de DC ou de perte totale et irréversible d'autonomie.

En cas de DÉCÈS, tous les contrats "banque et assurance" prévoient le solde du capital restant dû à hauteur de la quotité souscrite par les emprunteurs.

En effet, le minimum exigé par les banques en couverture de prêt est égale à 100% du montant emprunté. Les emprunteurs ont le choix de répartir ce pourcentage en fonction de leur situation personnelle ou de leur situation professionnelle. Pour un couple dont les revenus sont obtenus majoritairement par un des deux emprunteurs, mieux vaut assurer un peu plus l'emprunteur dont les revenus sont plus importants ou l'assurer à hauteur de 100%.

Exemple de calcul de répartition en quotité d'assurance de prêt immobilier.

Pour un couple dont la répartition des revenus mensuels est 4 000€ pour l'emprunteur 1 et 1 500€ pour l'emprunteur 2, il ne serait pas logique de réaliser une répartition de quotité 50% - 50%. En effet, si la somme des revenus du ménage est de 5 500€, ce revenu familial est généré à hauteur de 73% par l'emprunteur 1 et 27% pour l’emprunteur 2. Il faudrait donc envisager une répartition qui prend en compte ce différentiel. Dans l’exemple ci-dessus, il faudrait retenir 70% de couverture sur l'emprunteur 1 et 30% sur l'emprunteur 2.

De cette manière, En cas de soucis de santé pour l’emprunteur 1, 70% du capital restant du serait soldé par la compagnie d’assurance. Il ne resterait plus que 30% de l’échéance de prêt à régler par l’emprunteur 2, ce qui est plus harmonieux par rapport aux revenus de cet emprunteur.

Une couverture de prêt immobilier 100% et 100%, est plus appropriée. Le prêt serait soldé entièrement et définitivement en cas de DC d’un des deux emprunteurs. Le conjoint survivant n’aurait plus d’échéance à régler et pourrait plus aisément faire face aux obligations familiales telles que les études des enfants, l’entretien de l’habitation, ou des dépenses incompressibles.

La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), intervient lorsque l’emprunteur n’est plus en mesure d’accomplir les tâches fondamentales à l’humain, à savoir, se laver, se vêtir, se nourrir et se déplacer.

Les modalités de choix et de prestations sont identiques à celles du DC. Dans tous les contrats d’assurance, le capital restant du sera obligatoirement soldé par la compagnie d’assurance en fonction des quotités souscrites, dans le cadre de cette pathologie. Il ne resterait plus aucune échéance à régler par le conjoint survivant si le défunt était assuré à 100%, ou la mensualité serait réduite à hauteur de la quotité souscrite par le décédé.

Au-delà de ces informations, les assurances de prêts immobiliers font partie intégrante d’une bonne gestion familiale et patrimoniale d'un ménage. Savoir qu’en cas de DC ou de PTIA d’un des deux conjoints, l’entièreté  des encours restant dus à la banque serait soldée est primordiale en termes de prévoyance familiale.  En effet, il n’est pas indispensable d’ajouter des problèmes financiers à la peine occasionnée par la disparition d’un être proche.

Bien entendu, s’assurer 100 et 100 est plus onéreux que de s’assurer 50 et 50. Toutefois, il existe bien des techniques permettant de réduire voir de supprimer ce surcoût et d’atteindre cet objectif de qualité rassurante. Un professionnel de l’assurance emprunteur vous sera bénéfique pour évaluer et réaliser avec vous toutes les démarches indispensables à votre connaissance et à la mise en place de vos assurances de prêt immobiliers. N’hésitez pas à le contacter pour un entretien sérieux et constructif  pour ce qui reste et restera une étape primordiale dans la gestion de votre prêt immobilier.